Les plus médisants disent que « payer 500 balles pour faire un simple gribouillis, c’est de l’escroquerie ! T’as plutôt intérêt à me les filler. Je te donnerai un mot pour aller t’asseoir à côté de mon gosse qui est en maternelle et pis ca serra mare de ton coup de déprime, tu vas voir mon gars ! ».
C’est pourquoi l’épluchothérapie se devait d’être inventé.
Prenez un névrosé, léger, chronique, quand même, et mettez le devant un tas de fruits ou de patates à éplucher. Et hop en dix minutes, pour sûr, il se sentira mieux.
Si, si, si !
En voici la preuve : Regardez bien les photos, si besoin en les cliquant pour les agrandir, vous pouvez voir l’effet apaisant de l’épluchothérapie : un rictus de bonheur semble se dégager à la troisième photo. Sur la photo n°1, l’individu n’est pas très bon vivant mais grâce à l’épluchothérapie, la résilience débute à la photo n°3.
Le balancement du coude dans un geste répétitif place l’individu dans un rituel apaisant. Ce geste simple va le conduire à oublier ses peines, à se libérer de ses névroses. Il pourra plus facilement discuter avec ses congénères, débuter des relations d’amitié et tisser par là des noeuds d’espérance.
En effet, l’épluchothérapie s’inscrit dans un cadre collectif. Le patient va travailler pour lui-même et pour la collectivité. Par son acte, il se valorise au sein de la communauté. L’épluchothérapie permet ainsi la resocialisation du névrosé.
Vraiment, l’épluchothérapie est la thérapie du troisième millénaire !