L’épluchothérapie : une muse à part entière !

lesbottesrougesFranz Bartelt a écrit un merveilleux roman « Les bottes rouges ».

Journaliste dans une gazette locale, le narrateur partage son temps entre deux grandes passions : l’épluchage de pommes de terre – auxquelles il voue un étonnant culte – et l’apéritif avec Basile, son voisin, son ami, le roi du stockage : un magasinier épanoui. Jusqu’au jour où celui-ci lui raconte, affolé, que sa femme, Rose, sombre dans la dépression après avoir découvert qu’il a succombé aux charmes d’une jeune et pulpeuse stagiaire. Contre l’avis du narrateur, Basile entreprend une lutte chevaleresque pour reconquérir sa Rose. Mais simulatrice hors pair, véritable tyran, elle s’évertue à le sacrifier sur l’autel de la vengeance.

Un récit désopilant et piquant, qui met le doigt sur les petites médiocrités quotidiennes.

En voici un extrait :

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Dérision

Une petite vidéo des têtes à claques qui fera rire tous les aficionados de l’épluchothérapie !

© Salambo productions 2006

Jean Bien témoigne des bienfaits de l’épluchothérapie

Jean Bien est web-communicant. Il est aussi le directeur de cabinet de François Lebon, le candidat à la fonction de premier ministre.

Il nous parle simplement de l’épluchothérapie.

Regardons-le !


C’est si beau de voir un homme si puissant si proche de nous…

L’épluchothérapie, c’est gratuit, c’est simple, c’est vraiment la thérapie du 21ème siècle !

Mon cheminement vers l’épluchothérapie

J’ai rencontré monsieur Encouragement après une terrible dépression dans les années 80 suite à la crise du bâtiment. A l’époque, j’étais cadre chez les maisons du Verdanson. Mon patron m’avait mis dans la charrette car il trouvait que deux psychologues dans la maison étaient inutiles, un était de trop, j’étais jeune, chétif et inexpérimenté, ce fut donc moi.

Je ne savais pas quoi faire. Le marché de l’emploi était à l’époque encore plus restreint qu’aujourd’hui. J’ai dû retourner chez mes parents agriculteurs à Guisancourt. La vie redevenait simple. Lever 6h. Café avec les ouvriers agricoles à 6h15. Tour dans la propriété à 6h30. Arrachage de patates pour les frites quotidiennes. epluchage_smallPuis épluchage avec môman et la sœur Marie-Angèle ! C’était le moment de la journée que je préférais. En effet, nous étions tous réunis pour préparer le repas du midi. Jour après jour, je me suis rendu compte que l’épluchage avait des vertus thérapeutiques incontestables dans le traitement des pathologies psychologiques des rebus de la société dont je faisais partie.

C’est de là que j’ai étudié l’épluchothérapie. Par ailleurs, un de mes proches m’avait parlé d’une université un peu particulière, lulme. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant. C’était donc avec curiosité que je me suis entretenu avec monsieur Encouragement la première fois que je l’ai rencontré. Ce fut un moment très réjouissant car le doyen de lulme m’apportait les fonds nécessaires pour mener à bien la fondation d’une chaire d’épluchothérapie au sein de lulme. Quelques mois après, j’écrivis les articles fondateurs de l’épluchothérapie.

Théorie et pratique de l’épluchothérapie

La méthode épluchothérapique s’oppose au behaviorisme. Elle ne cherche pas à comprendre la psyché à travers le comportement des individus mais bien à agir sur celle-ci par certains comportements. La méthode est donc inverse. Le comportement ne permet pas de comprendre l’individu mais parvient à le guérir.

L’épluchothérapie s’inscrit à la fois dans la psychologie de Jean Piaget (1896-1980) et de Donald Hebb(1904-1985). D’une part, elle se rapproche de la psychologie cognitive, en agissant sur la perception, l’attention, la mémoire et les activités intellectuelles. D’autre part, elle intègre l’étude du traitement de l’information.

Le processus est assez simple : par l’épluchage de fruits, légumes ou féculents, l’épluchothérapie permet, en augmentant l’activité pré et post-synaptique, d’améliorer l’efficacité des connexions neuronales. A ce stade, l’ensemble des réseaux de neurones tend à s’activer et à former, en quelques sortes, d’immenses groupes de travail. L’activation séquentielle de ces groupes élabore la pensée qui, de par une activité nouvelle, se trouve elle-même renouvelée.

Deux méthodes ont été développées pour commencer une épluchothérapie. Dans les cas les plus simples, le patient peut travailler seul chez lui. Il est alors le maître absolu du rythme de sa thérapie, ainsi que de l’intensité de ses séances. Mais dans les cas les plus complexes, le travail devra être divisé.

1. Le patient doit s’approprier les nouveaux éléments de sa thérapie (pré-séance du 1 août 2006, Roye, France)
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2. afin qu’il puisse participer en toute confiance à la seconde phase du traitement, la thérapie de groupe :
 
séance du 3 août 2006, Roye, France
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séance du 31 juillet 2006, Goyencourt, France
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Extension de l’épluchothérapie

Voilà, si l’épluchothérapie a déjà pu convaincre les plus avant-gardistes des professionnels, il n’en restait pas moins que ce mouvement se cantonnait à la nomenklatura de la médecine moderne. Mais les choses changent et évoluent à une vitesse exponentielle. Si l’on ne pouvait, sur notre hexagone, compter que quelques centres de traitement en 2005, il s’avère que l’année de 2006 aura été (et elle n’est pas encore terminée) celle de l’épluchothérapie. Les zones de développement sont d’ailleurs révélatrices des causes de celui-ci : 95% des centres se situent en zone rurale.

(Par respect du secret médical l’anonymat de tous les patients est bien entendu garantie.)

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Fondation de l’épluchothérapie

L’art-thérapie est une thérapie où les personnes en difficulté psychologique se soignent ou se font soignés en faisant une activité artistique.

Les plus médisants disent que « payer 500 balles pour faire un simple gribouillis, c’est de l’escroquerie ! T’as plutôt intérêt à me les filler. Je te donnerai un mot pour aller t’asseoir à côté de mon gosse qui est en maternelle et pis ca serra mare de ton coup de déprime, tu vas voir mon gars ! ».

C’est pourquoi l’épluchothérapie se devait d’être inventé.

Prenez un névrosé, léger, chronique, quand même, et mettez le devant un tas de fruits ou de patates à éplucher. Et hop en dix minutes, pour sûr, il se sentira mieux.

Si, si, si !

En voici la preuve : Regardez bien les photos, si besoin en les cliquant pour les agrandir, vous pouvez voir l’effet apaisant de l’épluchothérapie : un rictus de bonheur semble se dégager à la troisième photo. Sur la photo n°1, l’individu n’est pas très bon vivant mais grâce à l’épluchothérapie, la résilience débute à la photo n°3.

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Photo n°2
Photo n°2
Photo n°3
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Le balancement du coude dans un geste répétitif place l’individu dans un rituel apaisant. Ce geste simple va le conduire à oublier ses peines, à se libérer de ses névroses. Il pourra plus facilement discuter avec ses congénères, débuter des relations d’amitié et tisser par là des noeuds d’espérance.

En effet, l’épluchothérapie s’inscrit dans un cadre collectif. Le patient va travailler pour lui-même et pour la collectivité. Par son acte, il se valorise au sein de la communauté. L’épluchothérapie permet ainsi la resocialisation du névrosé.

Vraiment, l’épluchothérapie est la thérapie du troisième millénaire !