J’ai rencontré monsieur Encouragement après une terrible dépression dans les années 80 suite à la crise du bâtiment. A l’époque, j’étais cadre chez les maisons du Verdanson. Mon patron m’avait mis dans la charrette car il trouvait que deux psychologues dans la maison étaient inutiles, un était de trop, j’étais jeune, chétif et inexpérimenté, ce fut donc moi.
Je ne savais pas quoi faire. Le marché de l’emploi était à l’époque encore plus restreint qu’aujourd’hui. J’ai dû retourner chez mes parents agriculteurs à Guisancourt. La vie redevenait simple. Lever 6h. Café avec les ouvriers agricoles à 6h15. Tour dans la propriété à 6h30. Arrachage de patates pour les frites quotidiennes. Puis épluchage avec môman et la sœur Marie-Angèle ! C’était le moment de la journée que je préférais. En effet, nous étions tous réunis pour préparer le repas du midi. Jour après jour, je me suis rendu compte que l’épluchage avait des vertus thérapeutiques incontestables dans le traitement des pathologies psychologiques des rebus de la société dont je faisais partie.
C’est de là que j’ai étudié l’épluchothérapie. Par ailleurs, un de mes proches m’avait parlé d’une université un peu particulière, lulme. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant. C’était donc avec curiosité que je me suis entretenu avec monsieur Encouragement la première fois que je l’ai rencontré. Ce fut un moment très réjouissant car le doyen de lulme m’apportait les fonds nécessaires pour mener à bien la fondation d’une chaire d’épluchothérapie au sein de lulme. Quelques mois après, j’écrivis les articles fondateurs de l’épluchothérapie.